La Responsabilité Sociétale de l’Entreprise, dite RSE, se définit par l’intégration volontaire des préoccupations sociales, environnementales et écologiques des entreprises dans leurs activités et dans leurs interactions avec leurs parties prenantes (fournisseurs, établissements de crédits, actionnaires, collaborateurs…), d’après la Commission Européenne.
La RSE se caractérise alors par la démarche qui va s’attacher à aller au-delà des engagements légaux et conventionnels imposés aux entreprises. Bien qu’il n’existe aucune obligation légale visant à la mise en place d’une telle pratique, elle s’avère pourtant incontournable à l’amélioration de la performance globale de l’entreprise, tout en prenant soin de l’environnement.
Le véritable enjeu de la RSE ne se limite pas à l’image et à la réputation de l’entreprise. En effet, elle représente un levier de performance globale, qui va se traduire par la réduction des coûts liés à la consommation des ressources ou à la production de déchets, l’anticipation des contraintes et des risques sociaux, écologiques, juridiques … mais aussi la fidélisation des parties prenantes ainsi qu’une optimisation du dialogue social.
Voici les 7 grandes thématiques que doit aborder une RSE en référence à la norme ISO 26000 publiée en 2010 :
- La gouvernance de l’organisation
- Les droits de l’Homme
- Les relations et les conditions de travail
- L’environnement
- La loyauté des pratiques
- Les questions relatives aux consommateurs/clients
- Les communautés et le développement local
L’enjeu va donc être de participer au développement durable en utilisant des technologies propres, en pratiquant le recyclage et en réduisant les consommations énergétiques.
Précisions que pour certaines structures, le principe de responsabilité (liée aux déchets) élargie du producteur (REP) s’applique. Ainsi, les dirigeants des établissements de santé sont responsables des déchets produits au sein de leur établissement (seringues, médicaments, compresses, etc.) ; à défaut, sont encourues des sanctions financières.
La RSE va se traduire par la mise en place de fondements et d’objectifs à atteindre via des chartes, des accords, des codes de conduite, etc. … mais surtout par la réalisation d’actions concrètes :
- Mise en place des labels « Egalité » et « Diversité » dans la politique de recrutement
- Participation aux Trophées du développement durable
- Participation au baromètre santé durable
- Lutte contre la pollution / tri sélectif / réduire l’empreinte écologique de la consommation d’eau
- Réalisation d’enquêtes régulières sur le climat social
- Installation de ruches / plantation d’arbres
- Mise en place du télétravail (suppression du trajet et augmentation de la productivité)
- Equiper les collaborateurs de smartphones reconditionnés
- Organisation de tournois sportifs (team building)
- Etc.
Plus qu’un concept, le développement de la RSE et la transparence des pratiques sont exigés par les partenaires. Afin d’apporter la garantie du respect de la RSE, l’entreprise doit communiquer certains éléments à son public : rapports RSE, déclarations de performance extra-financière, bilan carbone …
En 2013, une plateforme nationale de dialogue et de concertation a été mise en ligne afin de valoriser les pratiques exemplaires et de faciliter les échanges entre les parties prenantes (strategie.gouv.fr/chantiers/plateforme-rse). La chasse aux idées novatrices en termes de RSE est donc toujours d’actualité.
N’hésitez pas à nous contacter, nous pouvons vous accompagner dans cette réflexion.